Le 23 février 2011 restera une triste journée pour notre Confrérie qui venait de perdre son président d’honneur Freddy TONDEUR.
L’ancien Grand Maître a veillé aux destinées de la confrérie pendant onze ans. Des années où il a su apporter tout son dévouement pour notre olivier, pour le faire rayonner partout où la Confrérie tenait un chapitre.
Au cours de la cérémonie des funérailles, au temple de Nyons, vingt cinq confrères capés ont tenu à lui rendre, par leur présence, un hommage respectueux. Le Grand-Maître en exercice, Jean LAGET, prononça son discours de circonstance. Ému, il déposa, une dernière fois un simple rameau d’olivier sur le cercueil de Freddy TONDEUR recouvert de sa cape, de sa médaille et de son chapeau. Nous lui rendîmes tous un dernier adieu au cimetière, autour de notre bannière. »
« Je voudrais d’abord exprimer, au nom de la Confrérie des Chevaliers, toute l’émotion et la tristesse que nous avons ressenties à l’annonce de la disparition de Freddy Tondeur, ancien grand maître de cette Confrérie et assurer ses deux filles, ses petits enfants et ses proches, de toute notre sympathie dans ces moments douloureux. Freddy Tondeur, dont l’enfance et l’adolescence – comme il le disait lui-même – ont été bercées par les oliviers de Nyons et les cigales qu’ils abritent a longtemps sillonné le bassin méditerranéen où ces arbres sont très présents. Il leur a constamment manifesté son attachement.
Intronisé dans notre Confrérie en juillet 1970, il n’a jamais depuis cessé d’être fidèle au serment qu’il venait de prêter de défendre l’olivier, sa culture et toutes les valeurs matérielles et spirituelles que cet arbre représente. En 1988, succédant à Jean Mée, il devenait le quatrième Grand-Maître de cette confrérie qu’il a présidée pendant onze ans avec compétence et dévouement. On n’a pas oublié les discours pleins d’éloquence qu’il prononçait lors des différents chapitres.
Plus que tout autre, il s’est réjoui de l’obtention de l’AOC, c’était en 1994, pour les olives et l’huile de Nyons, ce qui pour lui revenait à pérenniser la culture de l’olivier dans le Nyonsais.
Quelques années, plus tard, en 1997, il fut l’un des membres fondateurs de l’Institut de Monde de l’Olivier, une importante structure scientifique et technique alors sans équivalent en France. Il a été président de l’IMO, les premières années. En 1999, il décidait de passer la main. Sur le plan personnel, je le remercie de m’avoir parrainé pour devenir Grand Maître. Devenu Président d’honneur, il n’a jamais cessé de s’intéresser à la Confrérie, participant à ses travaux et étant présent aux manifestations qu’elle organisait. Nous apprécions toujours ses avis et ses remarques judicieuses. Adieu Freddy ! Tu resteras longtemps dans nos cœurs. Merci encore pour tout ce que tu nous as apporté ».