Deux jours de fête à la gloire de notre olivier, quand vient février et cela depuis 39 ans la Confrérie et ses majoraux sont sur la brèche, pour faire vivre ces instants importants pour la ville nyonsaise berceau de l’olive et de l’huile AOP Nyons. Cette année, avec un temps printanier, ce fut une fête nous dirons de transition, car l’an prochain le « déroulé » sera certainement changé…
Dès le samedi nous avons assisté à la remise des prix de l’exposition « L’olivier dans tous ses états », l’inauguration du giratoire « Nulès » organisé par la municipalité, avec de nombreux majoraux et de superbes costumes espagnols portés par d’élégantes jeunes demoiselles. La traditionnelle messe de remise de l’huile pour l’évêché, une messe franco-espagnole avec la présence du groupe du jumelage de Nulès, pour finir les conteurs de Beaumes de Venise du Trac ont rempli la petite salle de la Maison de Pays, l’incontournable vin chaud avec la pompe à huile terminait le 3 février.
Dimanche 4 février branlebas de combat pour la Confrérie qui se divisait en deux : à la maison de Pays pour décorer et agencer la salle pour l’aïoli du midi, sur la place des arcades où la traditionnelle Alicoque se tenait jusqu’à 16 heures, heureusement que le renfort était là avec des Chevaliers de proximité venus prêter mains fortes pour aider au service et à la vente des verres, qu’ils en soient remerciés. Nous avons remis deux capes : Henri Graugnard et André Dumas, six intronisés : Mesdames Marie Pochon, Élodie Van Zele, Rosa Ventura, Messieurs Alain Blanchoz, François Desormière, Frédéric Soulié. La Confrérie amie de la noix de Grenoble tenait un stand, vers midi ce fut l’attraction avec une pressée faite sur place. Cette année on notera la qualité des stands qui ont animé la fête, sans oublier le célèbre commentateur buxois Jean-Pierre Buix, qui lui avec son micro et ses interviews donnent une touche spéciale. Beaucoup, beaucoup de monde a déambulé en ce dimanche, le temps y était pour beaucoup, mais aussi la Confrérie qui a toujours su se mobiliser quand il s’agit de mettre en valeur notre olivier « Tanche ».
Le Tabellion